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Les caractéristiques clés du Private Equity

5 choses à savoir sur le private equity “capital investissement” en assurance-vie

Quel investisseur n’a pas déjà rêvé de s’être positionné au début de l’aventure actionnariale d’une future licorne ? Blablacar, Doctolib, Ledger ou Deezer, entre autres exemples français… Ces perles rares aujourd’hui valorisées plus d’un milliard de dollars, qui ont su conquérir le marché, tout en récompensant ceux qui ont crû à leur business model, alors qu’elles n’étaient encore que de jeunes pousses fragiles, en manque de financements.

Longtemps chasse gardée de Business Angels ou de fonds d’investissements privés, l’accès au private equity se démocratise depuis quelques années, avec une accessibilité facilitée par le contrat d’assurance-vie. Une opportunité peut-être de réaliser ce rêve, ou en tout cas d’investir dans l’économique réelle, mais qui va de pair avec des risques : un marché parfois opaque et fragile, et qui pâtit d’un manque de liquidité. 

1 – Investir dans l’économie réelle

Sous l’impulsion de la loi PACTE de mai 2019, de plus en plus d’assureurs proposent des supports en unités de compte (UC) en private equity. L’épargnant peut ainsi accéder à des fonds communs de placement à risque (FCPR), investis eux-mêmes dans des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) ou des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Des entreprises soigneusement sélectionnées en amont par des fonds de capital investissement pour le retour sur investissement qu’elles pourraient offrir, mais inaccessibles sur les marchés financiers classiques.

Cet accès exclusif au capital d’entreprises est une aubaine rare de participer à une aventure entrepreneuriale potentiellement prometteuse, de choisir les pépites de demain et de profiter de leur potentielle future croissance.

2 – L’opportunité d’une diversification alternative

Les vertus de la diversification de l’investissement – pour limiter le risque d’une surexposition à des actifs ou à un marché donné – ne sont plus à démontrer. Pour l’épargnant, c’est ici l’opportunité de diversifier son contrat d’assurance-vie vers d’autres classes d’actifs que les classiques supports en UC ou fonds obligataires qui pourraient déjà garnir son portefeuille.

Une diversification renforcée dans le contrat d’assurance-vie, puisque le FCPR présente de facto une exposition à plusieurs entreprises (et généralement dans divers secteurs), et non des parts en direct dans une seule entreprise non cotée. En outre, le ticket d’entrée pour accéder à ce marché à travers le contrat d’assurance-vie est très faible, en comparaison de celui que doit déployer l’investisseur en private equity classique : quelques milliers d’euros dans le premier cas, contre plusieurs centaines dans le second.

3 – Le double tranchant d’une volatilité moindre

Par nature, le private equity est peu volatil. Non coté, il échappe au « bruit » du marché, c’est-à-dire aux variations que peuvent subir les actions en Bourse, sous l’effet de l’offre et de la demande de la part des vendeurs et des acheteurs, dans le carnet d’ordre.

Une caractéristique qui s’avère être à double tranchant. L’investisseur ne subit pas les fortes variations journalières qui peuvent agiter un secteur ou un titre, en particulier sous l’effet d’annonces positives ou négatives. Ces variations qui sont le fruit de la perception d’une foule d’investisseurs aux intérêts divergents, ont toutefois le mérite de donner une idée de la valorisation de l’entreprise perçue par le marché, à l’instant t.

Revers de la médaille, en private equity, la valorisation des sociétés sous-jacentes est plus opaque. Elle dépend d’une évaluation financière dont la matérialité est moins visible, car dressée généralement lors d’événements clefs pour l’entreprise, comme une nouvelle levée de fonds.

4 – Une liquidité faible, toutefois possible dans le contrat d’assurance-vie

La faible volatilité du private equity est le pendant d’une liquidité intrinsèquement faible. En l’absence de cotation publique, l’investisseur ne peut pas, en effet, se séparer aisément de ses parts (ou bien les renforcer), sans que certaines conditions ne soient réunies : accord exprès d’autres actionnaires ou de la direction de l’entreprise, un nouveau tour de table, un rachat, ou encore une introduction boursière…

En Bourse, sur les plateformes d’échanges dédiées, acheter ou vendre des titres peut se faire en quelques clics. Si certains assureurs garantissent parfois cette liquidité, elle est loin d’être automatique et l’investisseur doit prendre en compte le risque d’illiquidité pour son placement dès le départ.

5 – A potentiel élevé, risque élevé

Si investir dans des grands noms de la Bourse – comme LVMH, Air Liquide ou d’autres sociétés renommées du CAC40 – n’est pas dénué de risques, se positionner en private equity l’est d’autant plus. Les sociétés cibles présentent généralement une envergure moindre et une assise économique plus limitée ou incertaine. Tout l’enjeu pour les acteurs du capital investissement – en prenant position dans ces dernières – est justement de révéler le potentiel des entreprises cibles, de les aider à déployer de la croissance et à conquérir de nouvelles parts de marché. Si le succès est au rendez-vous, la récompense pour l’investisseur peut être élevée. Elle est la contrepartie d’une immobilisation de capital plus ou moins longue. Mais il peut tout aussi bien essuyer une perte partielle ou totale sur son placement, dans le cas où l’entreprise présenterait des difficultés.

Le contrat d’assurance-vie et private equity partagent un même ADN : celui du temps long. Le contrat d’assurance-vie est tourné vers l’avenir, dans l’optique d’une constitution de patrimoine et ou d’une transmission, et avec des avantages fiscaux qui ne sont pas automatiques (dans la limite des conditions en vigueur). Dans le même esprit, le private equity est l’investissement de la patience : les entreprises financées doivent pouvoir croître et faire leur preuve sur la durée, avant que l’investisseur ne puissent en tirer les bénéfices. Deux optiques qui les rendent hautement compatibles. Le private equity dans le contrat d’assurance-vie devient alors une source d’opportunités multiples pour l’épargnant soucieux de dynamiser et diversifier son patrimoine, pourvu qu’il prenne la mesure des risques d’un tel placement.

Tout l’enjeu pour les acteurs du capital investissement – en prenant position dans ces dernières – est justement de révéler le potentiel des entreprises cibles, de les aider à déployer de la croissance et à conquérir de nouvelles parts de marché.


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Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

L’organisme assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte, mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. 

Mai 2023 – ER23/FCR0150

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